Cet article est créé tout particulièrement pour nos étudiants, mais il pourra intéresser ceux qui sont passionnés de musées et de culture.
Il se trouve que nous avons eu la chance de pouvoir nous rendre au SITEM 2024 et nous allons donc partager avec vous, chers lecteurs, quelques informations et adresses que nous avons récoltées lors de notre visite.
Tout d’abord, nous tenons à remercier Beaux Arts & Cie qui nous ont invitée et avec qui nous avons travaillé il y a quelques mois.
La liste de tous les participants au SITEM se trouve sur leur site si vous souhaitez compléter les informations du présent article ; nous y avons notamment croisé :
- Plinth, l’art du réemploi
- Immersiv3d, qui crée des visites virtuelles.
- Promuseum où on peut lire cette description à leur sujet :
« Notre histoire
Promuseum a été créé il y a bientôt 30 ans afin de proposer à l’ensemble des musées et des sites culturels une gamme complète de produits pour couvrir leurs besoins en matière de matériels d’exposition et d’accueil du public. Après quelques années, le catalogue s’est étoffé de mobiliers spécialisés pour la boutique. Toujours à l’écoute des besoins des musées, Promuseum a enrichi son offre en 2007 de produits destinés à l’aménagement des réserves et à la conservation, préoccupation qui au fil du temps devenait de plus en plus prégnante. Devant l’importance de la circulation des œuvres, des solutions en matière de transports et de sécurisation ont complété l’offre. Enfin, en 2015 Promuseum a commencé à développer une gamme plus spécifiquement destinée aux restaurateurs d’art graphique.
Aujourd’hui, Promuseum totalise plus de 12 000 références et est représenté dans la plupart des pays d’Europe.
Notre savoir-faire
Notre équipe pluridisciplinaire conjugue compétence technique en matière de conservation, d’éclairage, de contrôle hygrométrique et de conception de mobiliers d’exposition pour vous apporter une vision globale à toutes vos problématiques. Nous sommes à votre écoute pour vous accompagner dans la sélection des produits, la mise au point des cahiers des charges et la conception de produits sur-mesure. Promuseum vous accompagne de l’analyse du besoin jusqu’à la livraison et l’installation sur site, et met toutes ses compétences au service de vos projets. L’organisation de Promuseum est entièrement tournée vers l’écoute du client et au service de vos attentes (suivi personnalisé, département appel d’offre, bureau d’étude, service d’installation, etc.).
Nos engagements
Promuseum s’engage à satisfaire ses clients dans la qualité et dans la durée. Promuseum est également engagé depuis longtemps dans la réflexion écologique en favorisant l’éco-conception, le recyclage des déchets et la proximité géographique de ses fournisseurs. Adhérent à Valdélia, Promuseum propose des solutions pour les produits en fin de vie et promeut la numérisation des documents (catalogues en ligne, facturation dématérialisée, e-marketing, etc.). Promuseum favorise le travail collaboratif et la méthode agile. »
- TruVue, qui résume son histoire ainsi :
« Tru Vue est un fabricant de produits de vitrage haute performance destinés aux marchés de l'encadrement photo personnalisé, des musées, de la photographie et du verre technique et de l'acrylique. Nous sommes un leader mondial dans le domaine des revêtements antireflet, ainsi que des produits de protection UV de qualité conservation et de vitrages spécialisés pour ces marchés.
Fondée en 1946 sous le nom de Chicago Dial, Tru Vue a débuté en tant que fabricant de verre pour cadrans de radio et plus tard pour écrans de télévision. L'une des premières innovations de l'entreprise a été un procédé permettant de graver le verre des écrans de télévision, créant ainsi une surface non éblouissante qui réfractait la lumière et permettait d'obtenir une image beaucoup plus claire. Ce produit en verre dépoli est ce qui a amené Tru Vue sur le marché de l'encadrement photo en 1970.
Aujourd'hui, Tru Vue établit la norme en matière de vitrage qui améliore, protège et embellit. De l'encadrement personnalisé à la conservation et à la préservation dans les musées et galeries du monde entier, en passant par l'optique commerciale, Tru Vue est connu dans le monde entier comme un leader et un innovateur dans la protection et la conservation de tout ce qui est encadré et exposé. Qu'il s'agisse de verre de musée®, Conservation Claire® et contrôle de la réflexion sur la conservation®, ou nos produits de vitrage acrylique dont Optium Museum Acrylique®et Tru Vue Vista AR® aucune autre entreprise ne dispose d'une gamme aussi complète d'options de vitrage haute performance que Tru Vue. »
- SkinSoft, qui se décrit ainsi :
« Le laboratoire SkinSoft
SKINsoft, laboratoire de recherche informatique, conçoit et développe un travail de recherche fondamentale ayant pour objectif la mise à disposition d’applications «nouvelle génération» dédiées à la gestion et publication de collections. Musées, photothèques, cinémathèques, fondations, bibliothèques et centres d'archives, institutions culturelles, collections privées et patrimoine d’entreprises, acteurs de l’archéologie sont étroitement concernés par ces logiciels innovants et évolutifs qui constituent aujourd’hui la pointe de la technologie full-web. »
- Holusion est la compagnie dont vous avez besoin si vous désirez hologrammes et expériences digitales innovantes.
- Chronospedia s’est donné pour but de sauvegarder les connaissances que nous avons en matière d’horlogerie, connaissances qui risquent de se perdre.
- Feel Inde a imprimé les sacs en tissu distribués au SITEM. Ils pourront imprimer les vôtres et ils proposent bien des formats.
Étaient aussi présents :
- l’Écoledu Louvre, qui propose différentes formations et diplômes.
- Le ministère de la Culture proposait de nombreuses informations, notamment sur la base Joconde qui permet de rechercher des œuvres.
-
l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) présentait son travail :
-
l’Institut national du patrimoine (INP) présentait ses
formations :
- Le Conseil international des musées se présente ainsi :
« Créés simultanément en 1946, le Conseil international des musées (ICOM) et son comité national français (ICOM France) sont historiquement liés.
Le 31 octobre, Georges Salles, directeur des musées de France, convoque dans son bureau les personnalités des musées français afin de former le Comité français de ce qui s’appelait alors l’Association internationale des musées. Sont notamment impliqués Julien Cain, André Léveillé, Paul Rivet, et Georges Henri Rivière. Cette réunion entérine la constitution d’ICOM France, où sont représentés tous les types de musées français sans aucune hiérarchie et nomme Georges Salles son premier président.
Du 16 au 20 novembre se réunit l’Assemblée constitutive du Comité international des musées (ICOM) au musée du Louvre à l’occasion de la première conférence de l’UNESCO à Paris. Quatorze nations y sont représentées dont la France.
La création d’ICOM se fait sous l’impulsion de Chauncey J. Hamlin, président du Buffalo Museum of Science, soutenue par Georges Salles, chacun devenant respectivement président du comité exécutif et président du comité consultatif.
De 1946 à 1953, Georges Salles, au service d’ICOM France et d’ICOM international, impulse sa conception du musée dans un monde en pleine transformation. Conscient du rôle croissant de la coopération et des échanges internationaux, il conçoit ICOM France comme la mise en œuvre d’une « régénérescence » des musées, comme une internationalisation de la politique muséale française. Sans inféoder celui-ci à la direction des musées de France, il le veut « fenêtre ouverte sur le monde ».
En 1948, lors de la première Conférence biennale d’ICOM à Paris, Georges Salles soutient la nomination de Georges Henri Rivière au poste de directeur d’ICOM. Celui-ci marquera fortement la vie de l’organisation jusqu’à sa mort en 1985. Par ailleurs, plusieurs membres d’ICOM France ont présidé ICOM International : Georges Salles (1953-1959) ; Hubert Landais (1977-1983) ; Jacques Perot (1998-2004).
La relation entre le comité national français et l’organisation internationale dont le siège est à Paris, dans les bâtiments de l’UNESCO, est ainsi constitutive de notre histoire commune. »
- l’Institut national de l’audiovisuel (INA) a un catalogue d’une richesse extraordinaire :
Lors de notre visite, nous avons assisté à quelques conférences, qui étaient toutes passionnantes, mais celle du Experiential Media Group (E/M Group) nous a particulièrement fascinée et inspirée.
Ils se décrivent ainsi : « Experiential Media Group (E/M Group) est le principal fournisseur d'expositions de qualité muséale de premier plan à travers le monde et le leader reconnu dans le développement et la présentation d'expositions uniques à des fins de divertissement et d'éducation.
Grâce à des reconstitutions grandeur nature, des environnements immersifs, du contenu engageant et des objets et artefacts uniques en leur genre, nos expositions offrent aux visiteurs des expériences inoubliables à partager en famille et entre amis. Chaque expérience d'exposition invite les visiteurs à participer, à apprécier, à chérir et à se souvenir. »
Leur travail de conservation sur les objets qu’ils ont pu récupérer sur le site du naufrage du Titanic est une série de prouesses techniques (la science qu’ils appliquent sur des documents récupérés est tout simplement époustouflante ; il s’agit bien évidemment de science, mais c’est tellement extraordinaire qu’on pourrait presque croire à de la magie).
Entre la série de vidéos de M. Miller (Le Titanic et autres catastrophes) sur le naufrage du Titanic, quelques vidéos sur le sujet (mais toujours pas Titanic, malgré la géniale Kate Winslet) et cette rencontre avec la présidente, Mme Jessica Sanders, la directrice des collections, Mme Tomasina Ray, et le directeur du développement commercial, M. Gautham Chandna, même si le Titanic n’est pas du tout dans nos sujets de recherche habituels, nous avons décidé d’écrire un article sur le sujet.
Nous vous parlerons de cet incroyable navire, de son naufrage, des survivants et de l’épave ; ce sera : « L’iceberg, le boulanger et l’alligator ».
Nous avons commencé nos recherches, mais le sujet est si vaste (les témoignages des survivants, interrogés en Grande-Bretagne et aux États-Unis représentent des milliers de pages à eux seuls) qu’il nous faudra un peu de temps afin de vous livrer une histoire qui vous apportera un maximum d’éléments sur le sujet.
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