Si vous aimez la sculpture antique et n’avez pas la possibilité de vous rendre à Rome, essayez de passer au Louvre où, du 26 juin au 11 novembre 2024, sont présentés les chefs-d’œuvre de la collection Torlonia.
Le site de la Fondazione Torlonia nous apprend que la réunion des diverses pièces gréco-romaines de la collection commença dès 1800 (la famille Torlonia, d’origine auvergnate, se lança dans la banque, à Rome, et travailla avec le Vatican et ce fut le pape Pie VI (1717-1799) qui anoblit la famille à la fin du XVIIIe siècle). Les pièces de la collection furent soient achetées, soit trouvées lors de fouilles.
Par exemple, vous pourrez y croisez notre vieil ami l’empereur Hadrien (76-138) :
Certes, vous n’aurez pas le charme romain de la Fondation (qui se visite gratuitement, mais uniquement sur demande, le formulaire pouvant être téléchargé sur le site – et un don à la fondation pourrait faire apparaître votre formulaire plus près du dessus de la pile de demandes[1]), mais vous pourrez admirer les appartements d’Anne d’Autriche (1601-1666) qui ont été restaurés pendant vingt mois et qui servent d’écrin aux marbres antiques prêtés par la Fondazione Torlonia.
D’ailleurs, si vous n’avez pas rendez-vous avec la dame Touy, l’Aphrodite de Mélos ou Le Rêve du bonheur de Mayer La Martinière, nous vous conseillons de passer de l’autre côté du Louvre afin de visiter les appartements de Napoléon III (aile Richelieu, salles 539 à 549) qui ont été entièrement rénovés et qui sont de nouveau ouverts au public depuis juin 2024.
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