Lors de nos recherches afin d'écrire notre biographie de Georges Doublet nous avons croisé le comédien Edmond Got qui, à partir de 1874, enseigna à l'École normale. Il donna donc des cours à notre historien.
François Jules Edmond Got (Paris [ancien] I, 1er octobre 1822 – Paris XVI, 20 mars 1901) entra à la Comédie-Française en 1844 ; il fut sociétaire en 1850 et doyen de 1873 à 1894 (il prit alors sa retraite). Il encouragea et promut de nombreux auteurs contemporains et protégea la Comédie, mais il la critiqua quand il le fallait aussi.
En 1910, Médéric Got, un de ses fils, publia son Journal, qui est un témoignage précieux sur l’histoire de la Comédie-Française, du théâtre en général, mais aussi sur les événements de l'époque.
Depuis cette semaine, nous sommes en possession d'un exemplaire de ce fameux journal en deux tomes :
Un libraire (le nôtre ou un de ses prédécesseurs) a écrit « rare » sur la première page - avec un prix en francs pour les deux volumes ; il y a donc bien longtemps qu'ils attendaient de se faire adopter. Le premier tome se trouve aisément (il est même possible de le lire sur le site de la Bibliothèque nationale), mais le second tome est plus compliqué à localiser.
La mère d'Edmond Got, Sophie Meunier-Surcouf (effectivement parente du célèbre corsaire malouin), fut sous la protection d'un marquis de Folleville (nous avons à peine commencé à plonger dans son journal, mais cette histoire a attiré notre attention). Ce détail constitue peut-être un lien avec Marguerite Gondoin (dont le grand-père était Marie Jacques Gondoin de Folleville), ce qui ferait que Got aurait peut-être été dans le même cercle de connaissances que les Crauk, puisque Gustave Crauk épousa Marguerite Gondoin.
Si nous trouvons des informations intéressantes, et particulièrement dans le second tome, nous les partagerons avec vous.
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